Retrouvezles coordonnées de l'EHPAD Les Chatilles à La Monnerie Le Montel (63650) avec le numéro de téléphone, l'adresse et la localisation sur la carte, ainsi que le prix, coût et tarif d'un logement en maison de retraite médicalisée à La Monnerie Le Montel. Vay Tiền Nhanh Chỉ Cần Cmnd. ​Cinquante-quatre ans après la fin de la Guerre d’Algérie, les plaies restent profondes et vives pour les Harkis. Et un besoin de reconnaissance, toujours tu.Je suis un enfant de 1962, lâche sobrement Sahnoun Boussahra. Pour la France, je suis un fils de Harki. Pour l’Algérie, je suis un fils de traître ».Sa voix est posée, mais son ton oscille entre lassitude et colère larvée, née à force de moqueries d’abord, de brimades ensuite puis d’exclusions et de à la table de cuisine du petit appartement qu’il partage à La Monnerie-le-Montel Puy-de-Dôme avec sa maman, Kheira, Sahnoun fait un douloureux voyage dans son histoire. Pour témoigner d’un abandon. Le sien, celui de sa famille et de la cercueil ou la valiseSahnoun est né à Thiers en 1964. Sa famille a vu le jour en France, deux ans auparavant, à La Cavalerie dans le Larzac. C’est là, dans les tentes de ce Centre d’accueil des rapatriés d’Algérie CARA que sont accueillis Harkis et leurs familles. Mon père avait 32 ans et il ne savait rien de son nouveau pays », explique son fils, quelques photos jaunies dans les Boussahra, caporal-chef dans l’armée où il a servi pendant sept ans et demi, a dû tout quitter n’emportant que de rares effets, des meubles, une radio Philips mentionnée dans quelques lignes vieilles de 54 ans du Carnet familial du rapatrié, avec sa femme et leurs trois enfants. Arrachés de Saïda, dans la région d’Oran. On jetait des pierres sur les Harkis là-bas. On leur a dit “c’est le cercueil ou la valise”. Ils sont partis ».Mais l’exil est encore plus rude Mon père a fait appel à un ami Pied-noir » avec qui il avait travaillé en Algérie et qui habitait à Dorat, près de Thiers, pour sortir ma famille de là-bas. L’hygiène était inadmissible et les gens crevaient de froid ». Là encore, l’intégration est quasi-impossible. On vivait dans une ferme, dans le froid. Mon frère, Lakhdar, en est mort en 1963 », martèle Sahnoun, sa mère près de lui, les yeux embrumés à l’évocation de ces épisodes. Mon père se plaignait aux autorités », ajoute son fils. Mais rien n’y fait. La famille est ensuite envoyée à Saint-Rémy-sur-Durolle, durant six ans. Les assistantes sociales voulaient nous attraper, sourit Sahnoun, heureusement, ma mère a fini par trouver un travail dans une entreprise de coutellerie. »Cinq enfants, cinq au chômageLa famille passe par Thiers, La Monnerie-le-Montel mais les demandes de Mohamed Boussahra restent vaines Mon père voulait une place de garde forestier qu’on lui avait promise. Il l’a demandée jusqu’à son décès, en 1986. » Les courriers se multiplient, de même que les lettres et les refus. Mon père allait à l’Anfanoma Association nationale des Français d’Afrique du Nord, d’Outre-Mer et leurs amis pour aider ses enfants, pour qu’on ait du boulot. Cinq enfants, cinq au chômage », baisse les yeux Sahnoun, en triturant sa tasse de aussi a voulu cette intégration, avec le service militaire d’abord – pendant 18 mois, je suis même parti en République Centrafricaine pour aider la population » – et par l’emploi. J’ai essayé de trouver du travail, j’ai passé des concours, j’ai suivi des formations… Je suis au RSA depuis qu’il existe. »Mais la galère de la vie n’en a pas fini avec lui. En 2012, Sahnoun repart en Algérie pour savoir d’où je venais ». Un choc, au propre comme au chose là-bas Un douanier m’a questionné. Je lui ai dit “Je suis un enfant de 1962”. Il m’a attrapé par l’épaule et m’a jeté en me disant “Bienvenue dans ton pays”. J’en ai pleuré ». Là-bas, Sahnoun retrouve sa famille et découvre que 80 ha de terres lui reviennent. En France, mon père m’en parlait, mais il n’avait pas de preuves. Je l’entends me dire encore “N’oublie jamais que tu as quelque chose là-bas”. » Sahnoun doit à nouveau lutter durant quatre ans pour récupérer son bien dont il aimerait vivre aujourd’hui. Faute d’aides et de soutien, son rêve reste chimérique. C’est affolant cette terre, tout pousse, sourit-il, enfin. Les poivrons, les olives… On jette un être humain, il pousse?! » Il m’a attrapé par l’épaule et m’a jeté en me disant “Bienvenue dans ton pays” »SAHNOUN BOUSSAHRASahnoun se sent revivre, ancré dans cette terre nourricière. Avant de rebaisser la tête, ramené au sol par les difficultés financières, les siennes ou celles de sa mère qui ne peut compter que sur une maigre retraite de 900 €. Un courrier, reçu voilà quelques mois, a particulièrement été douloureux pour la mère et son fils. Ce dernier était adressé à Lakhdar… le frère cadet, mort à Dorat. J’avais demandé de l’aide pour ma maman, afin qu’elle touche une retraite de veuve de guerre », raconte Sahnoun, son père ayant été blessé à la guerre et l’ayant perçue de son vivant. Dans le courrier, il est écrit que ma mère… est morte?! La voir pleurer, ça m’a fait quelque chose ».Un énième événement de trop pour Sahnoun qui ne veut désormais plus qu’une chose aider sa mère. Moi, je ne veux plus d’aide. Qu’ils la donnent aux migrants. J’ai 52 ans, j’ai assez patienté. Je dépose tout et je m’en vais, je reviens à ma place », achève-t-il. Déraciné. Victime collatérale d’un conflit qui n’a pas dit son nom, d’une histoire secrète aux blessures profondes. Je n’ai pas fait cette guerre, mais j’en subis les conséquences ».François Jaulhac**************Vous pouvez laisser un commentaire sous chaque article, en bas à gauche, dans commenter cet article. Sans © Droits réservés La Monnerie-le-Montel. Les Monnerinois vice-champions du Puy-de-Dôme . pétanque. L'équipe vétérans de la pétanque de la Gare a disputé le championnat du Puy-de-Dôme de pétanque. Après avoir fini 2 e de poule sur la saison, les vétérans de La Monnerie-le-Montel étaient en lice pour le titre départemental de 1 re division. Après une victoire contre Veyre-Monton, les Monnerinois s'inclinaient 20-16 face à Chamalières. Ils sont donc vice-champions du Puy-de-Dôme de 1 re division. Si je mangeais des huîtres, ça fait longtemps que j’aurais trouvé une solution ! » Jamais avare du mot pour rire, le Mouss ». Mustapha Teymen aime mettre de la couleur dans les histoires qu’il raconte. Quitte à forcer le trait. Mais c’est ainsi qu’on l’apprécie. Et la dernière en date qu’il a à raconter, n’est pas tout à faire comme les autres. Quand l’accident rencontre l’innovation Voilà qu’il vient de passer quelques jours au concours Lépine à Paris, début mai. Un séjour qui s’est conclu, dimanche 8 mai, par une médaille d’or, pour un nouveau couteau à huîtres. 121 ans que le concours Lépine existe, et on arrive encore à créer des couteaux à huîtres », s’est exclamé le jury. Et le coutelier monnerinois, il y a encore quelques mois, ne s’imaginait pas au concours Lépine, encore moins avec cet outil dans les mains. C’est très récent. En octobre dernier, on fait un pot à l’atelier avec des huîtres, arrive un accident au moment de les ouvrir. Dès lors, tout s’accélère dans la tête de Mustapha, qui avoue avoir trente idées à la seconde. J’ai regardé comment il avait fait pour se blesser. Avec une lame, on ne sait pas trop où l’on va. » Et Mustapha de prendre le problème à l’envers On a toujours cherché à se protéger du couteau. Là, c’est lui qui sécurise. La traditionnelle garde du couteau ne sert à rien puisque la main en danger, c’est l’autre?! Et le jour même où j’ai compris que ça pouvait marcher, j’ai directement fait les prototypes dans la semaine. » Et l’Hunic est né. Mercorne, fournisseur du bassin thiernois Puy-de-Dôme, lauréat de la première édition des Coutellia innovation awards Dès lors, comment faire connaître ce nouvel objet ? Je me suis demandé comment faire entendre ma voix à tout le monde, et je me suis dit qu’un concours était la meilleure idée. » Un modèle déposé au niveau européen Quelques mots dans un moteur de recherche plus tard, le voilà inscrit à Paris, après avoir monté un dossier et montré le projet, pour valider tout ça. Aujourd’hui, le modèle du couteau est déposé au niveau européen. Et il faudra bien ça, car sur place, c’était déjà la folie. Recevez par mail notre newsletter éco et retrouvez l'actualité des acteurs économiques de votre région. J’en avais 600 et ils sont tous partis comme des petits pains à 20 € pièce. Avec un seul argument Je vous regarde dans les yeux, j’ouvre l’huître, et je ne me blesse jamais. » Le jury lui, a visiblement été ébloui. À chaque fois qu’ils passaient ils en prenaient un pour offrir », sourit le frère Teymen, qui réalise petit à petit la portée de la chose, ce qui nourrit forcément sa fierté Je suis fier pour Thiers, pas pour moi. Quand j’emmène quelque chose à Paris, c’est pour tous les Thiernois. J’ai grandi à La Monnerie, j’ai appris ici le métier, et mon premier couteau je l’ai appelé le Monnerie pour honorer tout ça. Je ne l’ai pas appelé Istanbul hein ! rires. J’aime beaucoup la Montagne thiernoise, et la Durolle, je ne pourrai jamais la quitter. J’en ai la chair de poule quand j’en parle. » Viser le marché européen Ça va prendre une grande place, ça va aller très loin, ça va couvrir le monde entier, je le vois comme ça. Et c’est fort possible, parce qu’un couteau à huîtres ça n’a jamais été inventé comme ça. » Ambitieux vous avez dit ? Certainement, Mustapha Teymen. Mais quand on a remporté une médaille d’or au concours Lépine, on peut peut-être s’autoriser à voir les choses au-delà de l’horizon. Des modèles en damas et mammouth ? Salons internationaux, celui de Maison et objets, celui de Francfort… Tous devraient voir l’Hunic. On va aller aussi chercher des revendeurs, des investisseurs. D’ailleurs, j’en ai déjà quelques-uns qui veulent s’en occuper, distille Mustapha. Mais pour l’instant, on n’a rien validé, on va prendre les choses qui arrivent et on verra. On va aussi créer un site qui s’appellera Avec, dans le fond, une large gamme proposée. Un premier prix industriel, et du très haut de gamme. Dont un premier modèle qui devait voir le jour à Coutellia, le salon international du couteau qui s'est tenu à Thiers le week-end dernier. Damas, et molaire de mammouth », annonce le coutelier. Pour la grande série, Mustapha devrait s’orienter vers de l’acier suédois, ou français, de l’inox évidemment. La coupe n’est pas importante, mais la dureté oui. D’ailleurs on pense le garantir à vie. » Pour le reste, l’entrepreneur n’a pas encore décidé s’il le faisait fabriquer en France où à l’étranger. Si on arrive à le sortir ici, je suis partant pour le faire en France… », avoue-t-il. Pour faire sa communication, le Monnerinois aimerait contacter Joël Dupuch, ostréiculteur du Cap Ferret, et l’influenceur Morgan VS. Et la concurrence dans tout ça ? Je voulais le déposer mondialement mais c’est très compliqué. La Chine… Que veux-tu déposer contre la Chine et les Indiens ? Ils sont trop nombreux, ils font la moitié de la planète. Les Chinois le fabriqueront un jour, c’est sûr, mais je ne veux pas qu’il soit vendu en Europe », sourit Mustapha, sans se départir de sa bonne humeur. Alexandre Chazeau

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